top of page

Les  passages supérieurs ( ou ponts-route )

 

A la croisée du rail et de la route, un pont voûté ancien offre un charme poétique au moins aussi grand qu'un passage à niveau - fût-il à barrières roulantes ! Et qui dit pont, dit différence de niveau des sols, propre à mettre en valeur la mise en scène.

Dans la seconde moitié du dix-neuvième siècle, les chemins de fer connaissent un développement considérable, encore accéléré à partir de juin 1878, date de présentation du plan Freycinet. De nombreuses lignes ouvrent, impliquant bien sûr d'importants travaux d'infrastructure et en particulier la construction d'une multitude d'ouvrages d'art. La voie ferrée doit s'insérer dans la géographie locale et respecter au mieux les axes de déplacement existants — routes, mais aussi chemins - ce qui ménage du même coup la susceptibilité des détracteurs du nouveau moyen de transport.

Plusieurs alternatives existent pour permettre le franchissement de la plateforme ferroviaire.

Les passages à niveau ne nécessitent que très peu de terrassement, mais appellent dans de nombreux cas la présence d'un garde, avec des coûts induits à long terme. Quand la topographie le permet, on préfère donc un pont.

 

Deux types de construction sont alors possibles  : à tablier métallique ou bien voûté en pierre de taille. Ces derniers présentent une élégance certaine, que ne reniera pas l'ingénieur Paul Séjourné qui fondera, au début du XXe siècle, sa renommée en bâtissant de nombreux ouvrages voûtés, tels les viaducs de la ligne Miramas/L'Estaque ou le viaduc de Morez, dans le Jura.

 

Les ponts voûtés de dimensions modestes sont très

nombreux sur tout le territoire du PLM. En Bourgogne et en

Franche-Comté , ils sont réalisés en pierre calcaire de forme

rectangulaire. ( voir ci-contre le site remarquable des 3 ponts

d’École sur la ligne de Besançon à Vesoul )

Ailleurs, dans le Midi ou les Alpes, un appareillage de pierres

de forme hexagonale, non moins esthétique, est souvent

préféré. L'élégance de la voûte est associée à la forme arrondie

aux extrémités des têtes,  tandis qu'un garde-corps en fonte

très ouvragé fait un peu oublier que l'on construisait alors du

solide fait pour durer...

Des contraintes de dimensions:

Lors de la construction des lignes de chemin de fer, des

normes précises guident la construction des ouvrages d'art.

Dans le cas des passages supérieurs, la distance entre les

parapets ne doit pas être inférieure à

> 8 m pour une route nationale,

> 6 m pour une route départementale ou un chemin vicinal

de grande communication

> 4 m pour les autres chemins.

 

On se doute que, sous le pont, le gabarit du chemin de fer

doit être dégagé !
 

La hauteur de 4 m 30 au-dessus du rail est une norme

minimale, à laquelle on ajoute généralement au moins 60 cm

par mesure de sécurité.

Grand pont pour avenue à 2 x 2 voies

 

Le pont réel est situé à Lorient et a été mis en service en 1959.

 

Caractéristiques :

Ouverture (Distance entre les naissances des culées) : 320m

Longueur totale : 402 m ; Largeur hors tout : 20  m

Largeur voie routière : 12 m (convient comme en réalité pour une route à 4 voies )

Trottoirs / circulation des modes doux : 2 x 4 m

 

Hauteur libre au-dessus du sol (distance sol-tablier) : 8 m

Nous consulter pour des variantes d’autres longueurs.

4413 polys

Ref : AVA_Pont-Moustoir-150402B

 

 

 

 

 

bottom of page